Fier vestige des temps mémoriaux, l’Eglise Saint Eleuthère d’Esquelmes regorge d’histoire et de particularités.
Lieu de curiosité public plus qu’un lieu de ressource, l’église St Eleuthère d’Esquelmes, dans l’entité de Pecq près de Tournai en Belgique, semble être reconnue comme la plus petite et surtout la plus ancienne église de la circonscription du Val de l’Escaut.
Elle serait aussi la plus ancienne de Belgique, voire d’ Europe Occidentale.
EGLISE D'ESQUELMES
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Les légendes locales entourant ce lieu chargé d’histoire vont bon train. Il se dit notamment :
- Ancien lieu de culte païen (lieu sacré) dont les origines druidiques se retrouvent dans l’autel constitué d’une pierre de sacrifice.
- Ce lieu serait devenu par la suite un temple gallo-romain dédié à Mercure.
- Par la suite un sanctuaire mérovingien.
- Saint Eleuthère, évêque de Tournai mort en 531 venait y prêcher.
- Place forte des chevaliers templiers.
- Au XI siècle, une église chrétienne dédiée à Saint Eleuthère.
La chronologie de ces légendes est plausible mais qu’en est-t’il réellement ?
En créant cet article, « GEOBIOSPIRITE » apportera des éclaircissements en étant le plus objectif possible.
ANCIEN LIEU DE CULTE PAÏEN (UN LIEU SACRÉ)
D’aussi loin que remonte son histoire, il est dit que ce lieu aux origines druidiques fut un ancien temple païen. Une pierre sacrificielle retrouvée dans l’autel viendrait confirmer les origines de ce lieu de culte.
Une pierre de sacrifice ?
Rien ne prouve réellement que ladite pierre de sacrifice en soit une. Il est à noter toutefois qu’en ce qui concerne les anciens lieux de cultes païens ou dit sacrés, ceux-ci selon l’histoire, ont été dénaturés ou complètement détruits par les envahisseurs romains.
L’église quant à elle, n’arrivant pas à détruire certains lieux de cultes et les croyances y étant liées, se serait même appropriée ceux-ci en y changeant le nom du lieu et en y construisant soit une chapelle ou une église. (Ex : Le chêne à clous d’Erchies)
Il faut retenir aussi que les lieux sacrés sont toujours placés à des endroits dont l’activité et les perturbations telluriques sont présentes. Les églises ou cathédrales construites par les anciens bâtisseurs ou ceux ayant eu la connaissance de ces techniques ont été bâties à l’emplacement de ces mêmes activités telluriques.
UN LIEU SACRALISÉ !
C’est donc au XI siècle que ce lieu de culte païen serait devenu sacralisé avec la construction d’une église dédiée à Saint Eleuthère. Des découvertes récentes en rapport avec des tuiles vernissées d’origine posées sur la nef romane dateraient plutôt la construction au XIII Siècle.
Son clocher date de la fin du XVI siècle. Démonté en 2010, un nouveau le remplacera en 2011.
Autrefois une simple chapelle, elle fut érigée en paroisse par l’évêque de Tournai le 25 octobre 1803 et allongée en 1851. Enfin, cette église est à proximité de la route empruntée par les pèlerins venant de Flandre et se rendant à Saint Jacques de Compostelle.
MESURES PARTIELLES EN GÉOBIOLOGIE
Des mesures partielles en géobiologie ont été réalisées. Celles-ci ne vous seront pas présentées complètement afin d’encourager géobiologues et radiesthésistes à visiter et mesurer ce lieu.
NOTE IMPORTANTE :
Au moment de la mesure en géobiologie, le quadrillage Hartmann n’a pas été totalement mis à l’échelle. Le manque du plan cadastral a rendu la retranscription difficile.
Vous pouvez, cependant, le télécharger ICI afin de réaliser vos propres mesures.
MESURES EN GÉOBIOLOGIE :
Révisions des légendes
Lieu de culte païen
- Ancien lieu de culte païen (lieu sacré) dont les origines druidiques se retrouvent dans l’autel constitué d’une pierre de sacrifice. Aucune trace historique ne tente à prouver que ce lieu fut sacré ou de culte païen. Certaines suppositions et les premières mesures en géobiologie laissent entrevoir cette possibilité.
- Ce lieu serait devenu, par la suite, un temple gallo-romain dédié à Mercure. Cela pourrait être le cas si les romains avaient vécu sur place. Hypothèse peu plausible à l’heure actuelle car aucune recherche archéologique démontre la présence des romains à cet endroit.
Moyen-age
- Par la suite, un sanctuaire mérovingien. Chronologiquement parlant possible mais historiquement faux. En effet, la dynastie mérovingienne s’étend du V siècle jusqu’au milieu du VIII et le premier sanctuaire aurait été une chapelle construite au XI siècle.
- Saint Eleuthère, évêque de Tournai mort en 531 venait y prêcher. Impossible pour les mêmes raisons que le sanctuaire mérovingien.
Sur les templiers
Place forte des chevaliers templiers
Peu probable. En effet, même si la légende dit que l’église était reliée par un souterrain au château du diable qui aurait été une place forte des Templiers. Il n’y a aucune trace de ce dernier, détruit au milieu du XVIII siècle et qui était au sud-est de l’église. Il y a bien le Château d’Esquelmes mais celui-ci ne fut construit qu’au XVII siècle.
Lieu de passage et de repos
Par contre, il est tout à fait possible que les chevaliers templiers soient passés par ce lieu et s’y soient reposés. En effet, l’époque coïncide avec celle des templiers et la route se trouvant à proximité était empruntée par les personnes venant de Flandres et se rendant à Compostelle. De plus, une commanderie se trouvait à moins de 7 kilomètres dans la commune de Saint-Léger. Cette église aurait donc pu servir de lieu de passage à ces chevaliers pour partir vers Compostelle ou rejoindre la ville de Tournai.
Bien que les légendes soient parfois farfelues, elles sont construites à partir de faits réels qui ont pu être déformés au fil du temps. De plus, quand celles-ci se succèdent, il y a une perte d’information ou celle-ci est dénaturée. Certaines légendes entourant l’église d’Esquelmes sont totalement fausses mais d’autres laisseront le doute pour certains.
Conclusions
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, le doute s’effilera pour faire place à la possibilité que ce lieu a le potentiel pour avoir été un lieu de culte païen. Même si celui-ci n’est pas hautement énergétique, il n’en est pas moins vide d’énergie et de mémoire. Bien du contraire, certaines caractéristiques en géobiologie le démontrent. La bâtisse qu’est maintenant l’église, a au moins été construite par des personnes ayant la connaissance des bâtisseurs de cathédrale.
Les mémoires acquises au cours de ce dernier millénaire en ont fait un lieu sacré et sacralisé.
Lieu de promenade et de quiétude à proximité
Je suis géobiologue radiesthésiste, je vais me rendre sur place !
Nous espérons que ce lieux vous plaira et répondra à vos attentes. Nous vous souhaitons de bonnes mesures.